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Fire Emblem

27 décembre 2004

Erk - Priscilla Rang C Erk : Lady Priscilla, vous

Erk - Priscilla

 

Rang C

 

Erk : Lady Priscilla, vous allez bien ?

Priscilla : Ah, Erk. Je ne vais pas trop mal. Merci de vous en soucier.

Erk : C´est normal. C´est mon devoir ! Vous n'êtes pas... Fatiguée ?

Priscilla : Non, ça va.

Erk : Vous n´avez pas les jambes lourdes ? Votre dos ne vous fait pas souffrir ?

Priscilla : Tout va bien, vraiment.

Erk : Vous avez faim ? Ou soif, peut-être ? Vous avez sommeil ? Vous vous ennuyez ?

Priscilla : Erk ?

Erk : Ah... Pardon. Ce n´est pas facile de changer ses habitudes.

Priscilla : Comment ?

Erk : Mon ancien maître était très exigeant et capricieux. Il fallait toujours être aux petits soins. J´avais toujours mille choses à faire. Je n´avais pas une minute à moi. Heureusement, tout cela appartient au passé.

Priscilla : Je vois... Devrais-je vous en demander plus ?

Erk : Oh non, je suis déjà comblé.

 

Rang B

 

Erk : Lady Priscilla, puis-je vous parler ?

Priscilla : Qu´y a t´il, Erk ?

Erk : Voilà bien longtemps que vous avez quitté Etruria. Votre famille n´est -elle pas inquiète?

Priscilla : J´imagine que si... Mais maintenant qu´Eliwood assure ma protection... Je crois que je peux prolonger mon séjour ici.

Erk : Je comprends. Si c´est ce que vous voulez, je ne protesterai pas.

Priscilla : Merci, Erk. A propos...

Erk : Oui?

Priscilla : Au sujet de votre ancien maître... Était-ce une femme ?

Erk : Eh ? Oui, en effet. Du moins, elle se prenait pour telle.

Priscilla : Elle était jeune ?

Erk : Elle était aussi jeune que vous et moi, Priscilla. Mais c´était quelqu´un de très immature. Pourquoi ces questions ? Ce sont des souvenirs si désagréables...

Priscilla : Non, pour rien... J´étais juste curieuse. Une pensée qui me traversait l´esprit... Peut-être... Étiez-vous... Euh... Proche de votre maître ?

Erk : Pas vraiment ! Si c´est une plaisanterie, elle n´est pas drôle ! J´ai des nausées rien que d´y penser...

Priscilla : Vraiment ?

Erk : Si je vous le dis !

Priscilla : Je vois. Très bien. Je n´avais donc aucune raison de m´inquiéter.

 

Rang A

 

Priscilla : Erk...

Erk : Lady Priscilla ? Que se passe t´il ? Vous semblez troublée.

Priscilla : Erk, j´aimerais vous remercier de vos services.

Erk : Pardon ?

Priscilla : Je vous ai engagé pour me protéger. Votre contrat se termine aujourd´hui.

Erk : Vous êtes sûre? Ah... Effectivement. Quels sont vos projets, Lady Priscilla ?

Priscilla : J´ai une dette envers Eliwood. Je veux l´assister jusqu´à la fin de son voyage.

Erk : Vous devriez peut-être prolonger mon contrat ?

Priscilla : Non... Hélas, je ne peux pas. Je fais ce voyage sans l´autorisation de ma famille.

Donc, même si je vous gardais auprès de moi... Je n´aurais pas les moyens de vous payer.

Erk : Je vois... Il n´y a donc rien à faire. Le contrat qui me liait à vous est arrivé à échéance, Lady Priscilla.

Priscilla : ...

Erk : Bon, eh bien... Partons, alors !

Priscilla : Comment ? Mais... Erk... Vous...

Erk : J´ai décidé de rejoindre ce groupe pour approfondir mon entraînement. Votre protection, Lady Priscilla, fait partie de cet entraînement. Si vous êtes d´accord, bien sûr.

Priscilla : Erk... Comment pourrais-je refuser pareille offre ! Mais... La situation n´est plus très claire... Pourriez-vous éviter de m´appeler "Lady" ?

Erk : Comme vous voudrez... Priscilla.

Priscilla : Oui, c´est beaucoup mieux.

Erk : Vos désirs sont des ordres.

Priscilla : Erk, je compte sur votre professionnalisme !

Erk : Je ne vous décevrai pas, Priscilla !

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27 décembre 2004

Dorcas - Bartre Rang C Bartre : Dorcas ! Je t´ai

Dorcas - Bartre

 

Rang C

 

Bartre : Dorcas ! Je t´ai cherché partout !

Dorcas : Qu'est-ce que tu veux ?

Bartre : Je veux me battre contre toi !

Dorcas : Quoi ? Je ne comprends pas. Pourquoi ?

Bartre : Allons, vite, battons-nous ! Il vient un temps où chaque homme dois mettre son courage à l´épreuve ! J´ai perdu 58 fois contre toi, et j´ai gagné 57 fois. Il n´est pas question pour moi de perdre aujourd'hui !

Dorcas : Bien. Et si nous faisions comme si tu avais gagné le duel d'aujourd´hui ?

Bartre : Imbécile ! Comment peux-tu dire ça !? Et tu prétends être le plus fort de tous les lanceurs de hache !?

Dorcas : Je n´ai jamais eu de telles prétentions !

Bartre : Attends, Dorcas ! Ne t´en vas pas !

 

Rang B

 

Bartre : Oh, mais c´est Dorcas, quel bon vent t´amène ? Mm… C´est un dessin ? Je ne savais pas que tu étais artiste !

Dorcas : Ce n´est pas de l´art... C´est le portrait de… Nathalie.

Bartre : Oh, je comprends. Elle est sur la grand-place. C´est très beau !

Dorcas : Je voudrais la peindre dans d´autres contextes, mais elle ne peut pas encore très bien marcher.

Bartre : C´est vrai, sa jambe… J´avais oublié que ta femme était malade. Son état, est-ce qu´il s´améliore ?

Dorcas : Oui, avec le temps et beaucoup d´argent. J'ai été obligé de la quitter pour travailler et gagner de l´argent.

Bartre : Oh...

Dorcas : Mais c'est mon problème. Ne t´inquiète pas pour ça.

Bartre : Tes problèmes sont les miens ! C'est un pour tous, tous pour un, non ? J´ai une idée ! Eliwood paie nos salaire, non ? Allons demander une augmentation !

Dorcas : Ne sois pas stupide.

Bartre : On se décarcasse pour lui ! Il peut bien faire un petit effort ! S´il refuse, il aura affaire à moi, j´allais de toute façon le provoquer dans un bras de fer !

Dorcas : Assez.

Bartre : Allons, c´est le moins que je puisse faire !

Dorcas : Je veux pas que tu m´aides.

Bartre : Laisse faire le vieux Bartre !

Dorcas : J´ai dis non.

Bartre : Je vais arranger ça ! Attends moi ici !

Dorcas : Écoute-moi !

 

Rang A

 

Bartre : Je n´ai pas obtenu d´augmentation.

Dorcas : C´est pas grave.

Bartre : Je voulais flanquer une beigne à Eliwood. Mais il est resté si calme. Il m´a écouté attentivement puis m´as donné de stupides excuses. Je n´ai rien compris à son long discours...

Dorcas : Ça ne m'étonne pas.

Bartre : Hé, tu me traites d´imbécile !

Dorcas : Tout à fait. Tu es un imbécile, mais tes intentions sont nobles. Tu sèmes la zizanie, mais tu as bon coeur. Et je te remercie de te soucier de Nathalie et de moi.

Bartre : J´ai beau me concentrer, mais je comprends rien à ce que tu raconte...

Dorcas : Ce n´est pas grave. T´es gentil quand même.

27 décembre 2004

Karel - Guy Rang C Guy : Vous ! Karel : … Guy :

Karel - Guy

 

Rang C

 

Guy : Vous !

Karel : …

Guy : Attendez ! Vous êtes Karel, non ? Le Démon de L´Epée...

Karel : …

Guy : Oh, pardonnez-moi ! Je m´appelle Guy, combattant de Sacae. Je voudrais que vous m´enseignez l´art de l´épée !

Karel : …

Guy : Qu´avez-vous ? Pourquoi vous ne...

Karel : Soyez heureux de manquer d´expérience. Car si vous étiez plus fort, je vous aurai anéanti sur place.

Guy : Mais... Je... Quel est votre problème !?

 

Rang B

 

Guy : Maître ! Attendez-moi ! Maître Karel !

Karel : …

Guy : Je vous en conjure ! Apprenez-moi à me battre ! Je veux devenir le bretteur le plus célèbre de tout Sacae !

Karel : Depuis que je suis une personnalité archi-connue, tant de bons à rien se sont mis dans la tête de me ressembler. Mais ils sont tous tombés, un par un... Rentrez chez vous et laissez-moi en paix.

Guy : Non, ne partez pas ! Pour votre entraînement, il vous faut un adversaire, non ? Battez-vous contre moi !

Karel : …

Guy : Je sais que je ne peux pas encore rivaliser avec vous. Mais je vais apprendre. Laissez-moi devenir votre élève ! Dans douze mois, je jure que j´aurai maîtrisé l´épée. Je deviendrai un rival, et même une menace !

Karel : … Vous me semblez sûr de vous, hein ?  

Guy : Oui !

Karel : Très bien. Nous commencerons l´entraînement dès ce soir. Vous allez apprendre l´art de l´épée.

 

Rang A

 

Guy : Maître !

Karel : …

Guy : Maître ! Est-ce que j´ai fait des progrès ?

Karel : …

Guy : Je crois que je me rapproche du but. Peut-être que je suis vraiment doué ? L´élève n´a pas encore dépassé le maître, mais...

Karel : Guy.

Guy : Oui ?

Karel : Votre entraînement est terminé.

Guy : Hein ? Pourquoi ?

Karel : Vous êtes suffisamment fort à présent. Si je vous aidais davantage, je serais dans l´obligation de vous éliminer. Je vous fendrais le crâne sans que vous n´ayez eu le temps de reprendre votre souffle.

Guy : !!!

Karel : Mon épée me démange. Elle désire ardemment sentir votre lame et goûter votre sang. Je lutte pour refouler ce désir oppressant.

Guy : Maître !

Karel : Partez. Ne m´adressez plus jamais la parole. Et abandonnez le projet de m´affronter dans un an.

Guy : Maître ! Merci ! Je vous suis si redevable. Mais quand j´ai dit que je vous défierais, j´étais sincère. Je vais devenir plus fort. Et je vous battrai.

Karel : Si vous le dites... Nous verrons quand nos épées se croiseront de nouveau. Prenons rendez-vous pour l´an prochain. Je pourrai ainsi attester de vos progrès. Adieu.

Guy : ... Adieu, maître.

27 décembre 2004

Karel - Karla Rang C Karla : Mon frère ! Karel :

Karel - Karla

 

Rang C

 

Karla : Mon frère !

Karel : Karla.

Karla : C´est vraiment vous ? Enfin je vous retrouve.

Karel : Je vous cherchais partout, moi aussi. Nous étions six, et quatre sont partis. Il ne reste plus que nous deux.

Karla : !!! Non, c´est impossible ! Mon frère... nos parents...

Karel : Ma lame les a tués.

Karla : C´est inconcevable.

Karel : Vous êtes du même sang, vous devez comprendre. Cette épée ne peut avoir qu´un seul maître. Notre clan vivait pour cette épée et c´est cette arme qui les a tous tués. Notre père le savait, c´est pourquoi il voulait la protéger.

Karla : …

Karel : A l´époque, vous n´étiez pas digne que je vous tue. Mais le temps altère tout sur son passage. Ma belle Karla.

Karla : Mon frère ?

Karel : Aujourd´hui vous maniez l´épée à la perfection. Je vous admire tant que je meurs d´envie de vous transpercer le coeur.

Karla : Vous voudriez m´éliminer, moi, votre sœur ?

Karel : Tôt ou tard, oui. C´est vous ou moi Karla. Je vous rappelle que cette épée n´accepte qu´un seul maître.

Karla : …

 

Rang B

 

Karla : Mon frère...

Karel : Karla. Vous êtes... prête ?

Karla : …

Karel : En garde Karla !

Karla : …

Karel : Comment ? Qu´attendez-vous ?

Karla : Vous vous souvenez, mon frère ? Voilà une éternité déjà. Vous étiez si jeune...

Karel : De quoi parlez-vous ?

Karla : Le coucher du soleil ayant recouvert les plaines d´un voile écarlate. Je pleurais parce que j´étais perdue. Vous m´avez recueillie et reconduit auprès des miens.

Karel : Je n´en ai pas le souvenir. Je ne me rappelle pas.

Karla : Je m´en souvient comme si c´était hier. La chaleur de votre dos. J´aurais aimé vous serrer très fort toute ma vie.

Karel : …

Karla : J´ai toujours méprisé l´épée. Je refusais d´apprendre un art destiné à tuer mes semblables. Mais c´était le seul moyen de me rapprocher de vous.

Karel : …

Karla : Votre concentration semble être troublée, mon frère. Nous pourrions remettre ce duel à plus tard.

Karel : …

 

Rang A

 

Karel : Karla… Vous êtes prête ?

Karla : Oui. Faites ce qu´il vous plaira, mon frère. C´est sans regret que je quitterais ce monde.

Karel : …

Karla : Nous ne sommes plus des hommes. Nous ressemblons tant à nos épées. Nos coeurs sont froids et notre survie dépend de la chair que nous transperçons. Quelle satisfaction pourrait apporter pareille existence ?  

Karel : …

Karla : Abattez-moi, mon frère. Je voulais juste entendre votre voix avant de mourir. C´est fait. Je suis comblée.

Karel : …

Karla : …

Karel : Karla... Vous n´avez pas changé. Mais moi, si. C´est évident. Quand je suis avec vous, je me rappelle le passé.

Karla : Mon frère...

Karel : Allez-vous en. Je ne veux plus me battre.

Karla : Mon frère... Mon frère, qu´allez-vous faire ?  

Karel : Eh bien...

Karla : Je ne vais pas vous arrêter. Vous ne pourrez pas résister au destin de notre sang bien longtemps... Je vais donc vous attendre. Sur la plaine écarlate... Je vais attendre que mon frère revienne à la maison.

Karel : …

27 décembre 2004

Karel - Dart Rang C Karel : ... Dart : Que

Karel - Dart

 

Rang C

 

Karel : ...

Dart : Que voulez-vous !? Vous cherchez la bagarre !?

Karel : Vous sentez... L´océan. Seriez-vous un marin ?

Dart : Je suis Dart, pirate très redouté de Fargus ! Retenez ce nom et craignez ma lame !

Karel : … Je voulais juste vous poser une question.

Dart : Ah bon ? Je croyais que vous vouliez vous battre.

Karel : Qui sont les plus grands guerriers sur Elibe ?

Dart : Facile ! Les pirates de Fargus n´ont pas de rival !

Karel : En mer, peut-être. Mais qui est le plus fort sur la terre ferme ?

Dart : Hé ! Je n´apprécie pas beaucoup le ton sur lequel vous me parlez ! Mais je vais vous le dire, si vous en avez les moyens...

Karel : Prenez tout ce que vous voudrez...

Dart : Ah ! Waouh ! Bien, bien ! Je vous trouve sympathique tout à coup ! Bon, voyons voir... J´ai entendu des rumeurs dans une ville portuaire. Il vous faudra les confirmer par vous-même.

Karel : Parlez.

Dart : Voilà. Les Iles occidentales hébergeraient un géant de pierre appelé Kelles. Il mesure deux fois la taille du plus grand des humains, et il peut vous avaler d´un bloc, de la tête aux pieds.

Karel : Il est mort.

Dart : Hein ? Vraiment ?

Karel : Vraiment.

Dart : Je n´ai appris son existence que récemment. On dirait que vous êtes mieux informé que moi.

Karel : Au suivant...

Dart : Attendez... Je me souviens... Il existerait un mage à Ilia qui aurait le pouvoir de figer le sang qui coule dans nos veines. Il aurait découvert le tome ancestral de la glace, qui...

Karel : Oui. Lui aussi est mort. Ça fait un mois déjà.

Dart : Je... Euh... Vous êtes sérieux ? Comment pourriez vous le savoir ?

Karel : Au suivant.

 

Rang B

 

Dart : Hé, c´est encore vous !

Karel : …

Dart : Vous voulez toujours savoir qui est le plus grand guerrier de tout le continent ?

Karel : Oui. Mais ceux que j´ai rencontrés n´étaient pas si forts que ça.

Dart : J´ai cherché dans mes souvenirs. J´avais l´impression de n´avoir pas vraiment mérité votre argent.

Karel : Eh bien, parlez.

Dart : Mais, j´ai moi aussi besoin de votre aide. Je recherche un trésor qui serait enseveli quelque part sur le continent d´Elibe. Si vous avez des informations, je suis tout ouïe.

Karel : Je vous dirai tout ce que je sais.

Dart : Marché conclu. Avez-vous déjà entendu parler de la Princesse des Lames ?

Karel : Non.

Dart : Vraiment ? On raconte pourtant qu´elle est magnifique. Elle participe à tous les tournois et ne trouve pas d´adversaires à sa taille. Puis elle disparaît sans laisser aucunes traces. Elle serait à la recherche d´un homme de son passé.

Karel : Intéressant...

Dart : Puisque nous parlons de femmes, laissez moi vous parler du général des wyverns. Avez-vous déjà entendu parler des généraux wyverns de Biran ? Eh bien, ce serait elle la plus puissante de tous les généraux !

Karel : Merci pour ces informations. Je m´en souviendrai...

Dart : A mon tour maintenant ! Vous avez parcouru tout Elibe, non ? Sauriez-vous quoi que ce soit sur le trésor du roi des pirates ?

Karel : Non.

Dart : Un mot !? Vous appelez ça une réponse !?

 

Rang A

 

Dart : Ah, vous voilà ! J´ai oublié quelqu´un !

Karel : De quoi parlez-vous ?

Dart : Vous savez bien, notre conversation de tout à l´heure. J´ai oublié de vous parler de quelqu´un de très fort !

Karel : Je vous écoute.

Dart : Où que j´aille, on me parle de lui ! Il utilise une épée magique pour décapiter ses ennemis ! Il ne laisse derrière lui qu´un amas de corps et un océan de sang. Il est le "Démon de la Lame" et il ne vit que pour tuer ! Son vrai nom est... Karel !

Karel : Le Démon de la Lame ?

Dart : C´est cela même. Il aurait commis des crimes monstrueux... Seul, il aurait massacré une armée entière de chevaliers ! C´est sûrement un mythe. Un contre mille ? Cette histoire est à dormir debout !

Karel :...

Dart : Que dites vous de cela ? Vous êtes plutôt bon, mais il y a toujours meilleur que soi, non ? Pourquoi ne prouvez-vous pas votre force en allant l´affronter ?

Karel : Excusez-moi, mais je ne peux pas me battre contre moi-même.

Dart : Que dites-vous ? Vous plaisantez ! C´est impossible ! Vous êtes donc... Vous êtes LE Karel ?

Karel : En effet, Karel est mon nom.

Dart : Saperlipopette ! Pourquoi l´avoir caché ?

Karel : Vous n´avez rien demandé.

Dart : Si vous êtes Karel, alors... Hé ! Collectionnez vous vraiment les épées de vos victimes ?

Karel : Qu´est-ce que vous racontez ?

Dart : Bah, vous pouvez me le dire à moi !  Je sais tout ! Par exemple, je sais que vous riez frénétiquement quand vous ramassez les épées de toutes ces pauvres âmes !

Karel : … Je crois que les rumeurs ont un peu embelli la réalité.

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27 décembre 2004

Vaida - Heath Rang C Heath : Commandant !

Vaida - Heath

 

Rang C

 

Heath : Commandant ! Commandant Vaida !

Vaida : Heath ! Vous êtes vivant ? Vous avez toujours eu beaucoup de chance !

Heath : Oui, commandant ! Nous avons volé jusqu´à Lycia, comme vous nous l´aviez ordonné ! Mais... Commandant ! Cette cicatrice !

Vaida : Quoi ? Ça ? Ce n´est rien !

Heath : … Pardonnez-moi, commandant ! Si j´avais su que notre fuite vous causerait cette blessure...

Vaida : Cessez ces jérémiades, soldat ! J´ai été blessée parce que j´ai été faible. Et j´ai eu beaucoup de chance d´avoir été touchée au visage ! Si ça avait été mon bras, je n´aurais plus été en mesure de me battre.

Heath : Commandant...

Vaida : Assez de bavardages ! Le combat nous appelle !

 

Rang B

 

Vaida : Non, Heath !

Heath : Commandant ?

Vaida : Quand avez-vous perdu votre style vénéneux ? Je vous forme depuis que vous êtes dans les langes ! Vous vous préoccuperez de votre survie quand vous serez mort !

Heath : Désolé. Je crois que c´est l´influence de ce groupe. Sous votre commandement, j´agissais sans me soucier de ma propre vie...

Vaida : Mm... A propos, qu´est-il arrivé aux autres ? Qu´est-il arrivé aux hommes de Vaida ?

Heath : … En tentant de s´enfuir de Biran, Isaac, Lachius, Belminade... Ils sont tous...

Vaida : Je vois... Ils ont tous péri, n´est-ce pas ? Comme c´est triste...

Heath : Oui... Commandant, que va-t-il arriver à Biran ?

Vaida : …

Heath : Les cavaliers wyverns sont devenus comme les autres troupes de Biran. Je crains que ce pays ne finisse par...

Vaida : Il est encore trop tôt pour le dire. Le prince Zephiel est toujours à Biran. S´il accède au pouvoir, Biran renaîtra... Le puissant pays de Biran émergera de nouveau...

 

Rang A

 

Heath : Commandant, vous êtes indemne ?

Vaida : Idiot ! Combien de fois vais-je devoir vous le répéter ? Ces ennemis sont des insectes face à Umbriel et moi !

Heath : Vous n´avez pas changé... Vous êtes aussi puissante et resplendissante que lors de notre première rencontre.

Vaida : Pff... Heath... Qu´envisagez-vous de faire plus tard ? Où irez-vous si vous survivez ?

Heath : C´est difficile à dire, puisque je ne peux être ni cavalier ni mercenaire. Et vous, commandant ? Qu´allez-vous faire ?

Vaida : J´irai retrouver le prince. Ces gens nous ont sauvés. Mais le royaume ne cèdera pas aussi facilement... Nous devons protéger le prince ! Et s´il le faut, j´irai seule.

Heath : Mais c´est trop risqué ! Aussi forte que vous soyez, y aller seule serait...

Vaida : En effet, ce serait du suicide. C´est ce que vous vouliez dire ? Mais le prince Zephiel en vaut la peine. Je vais retourner à Biran, peu importent les circonstances et les conséquences.

Heath : Dans ce cas, je vous accompagne.

Vaida : Que dites-vous là ? J´y vais... pour mourir.

Heath : Je m´en moque, puisque c´est aussi mon destin. Je suis votre soldat, commandant. Je vais là où vous allez.

Vaida : Heath, vous êtes aussi bête que de la pâtée pour wyverns. Mais ne venez pas vous plaindre s´il vous arrive quelque chose !

27 décembre 2004

Serra - Matthew Rang C Serra : La, la la la la...

Serra - Matthew

 

Rang C

 

Serra : La, la la la la...

Matthew : Ah !  (Il part)

Serra : Oh, c´est Matthew ! Maaaaaatthew ! Mais... Pourquoi vous vous sauvez ? Matthew, je sais que vous êtes là ! Arrêtez de faire l´idiot ! ... Je vais aller dire à Hector que vous m´évitez !

Matthew : Quel est votre problème ?

Serra : Arrêtez de vous cacher et approchez. Venez près de moi ! Lord Hector vous a ordonné de rester auprès de moi, quoi qu´il advienne, non ? Je ne suis qu´une pauvre prêtresse sans défense... Vous devez me protéger !

Matthew : Vous protéger ? Mais je suis un voleur ! Je ne sais pas me battre.

Serra : Ne vous en faites pas ! Je vous soignerai si vous êtes blessé ! Allons, ne soyez pas timide. Approchez !

Matthew : Vous savez... Une question me trotte dans la tête depuis quelque temps. Etes-vous réellement aux ordres de sainte Elimine ? Etes-vous certaine de ne pas être l´adepte de quelque culte perfide et diabolique ?

Serra : C´est très très méchant ce que vous me dites là, Matthew ! Cherchez-vous à détruire mes tendres sentiments ?

Matthew : Vous ! Tendre !? Bref, allons-y.

 

Rang B

 

Serra : Ouille ouille ouille. L´exposition prolongée au soleil à des effets terribles sur ma peau délicate ! Lord Hector devrait se soucier plus du bien être de ses serviteurs !

Matthew : Assez perdu de temps. Il faut y aller.

Serra : Hé Matthew ! Ne serait-ce pas merveilleux si nous avions nous aussi nos propres serviteurs ?

Matthew : Pour quoi faire ? Je n´ai pas besoin qu´on m´aide pour ouvrir des portes ou pour piller des trésors. Et, avec une horde de serviteurs, il me serait impossible de me déplacer à pas de loup.

Serra : Mais je veux des serviteurs dévoués !

Matthew : S´il vous plaît, je suis las d´entendre vos caprices ! Et comment voudriez-vous occuper vos serviteurs ?

Serra : Et bien, je leur demanderais, au premier chef, de m´appeler Lady Serra... Ils occuperaient leurs journées à me servir des rafraîchissements et à me masser les pieds et les épaules... J´exigerais de me gens qu´ils exaucent le moindre de mes désirs. Je n´ais pas besoin de grand chose, juste un valet dévoué qui accepterait de me servir jusqu´à la fin de ses jours !

Matthew : Rien que ça ?

Serra : Mon intuition me dit qu´il doit exister, quelque part, un serviteur qui n´est pas à sa place. Et peut-être même que ce valet à la recherche d´un nouveau maître se trouve sous mes yeux !

Matthew : J´en doute fort...

 

Rang A

 

Serra : Ohé, Matthew ! Vous n´aller pas le croire ! Lord Hector a été très méchant avec moi !

Matthew : Ça alors ! Qu´avez-vous fait encore ?

Serra : Je lui ai juste dit : "Prêtez-moi des serviteurs"... Et vous savez ce qu´il m´a répondu ? Allez, devinez ? RIEN DU TOUT ! Il m´a ignorée ! Vous pouvez le croire ?

Matthew : En effet, ce n´est pas une mince affaire que de réussir à vous ignorer...

Serra : Tout à fait ! Vous êtes la seule personne qui puisse comprendre la gravité de cette offense !

Matthew : Je doute que quelqu´un d´autre puisse comprendre...

Serra : Pourquoi Hector est il si sévère avec nous ? Nous mettons tout de même nos vies en danger pour lui !

Matthew : Bien que je déteste vous donner raison, je dois admettre que ce que vous dites est très pertinent. Il est sourd à toutes mes requêtes !

Serra : Ah ! Vous voyez ?! Que lui avez-vous demandé, Matthew ? Des valets ? Un titre ? Une promotion ? Des bijoux ?

Matthew : Euh... Je lui ai dit que j´était constamment dérangé, et que le responsable de ces distractions m´empêchait de bien faire mon travail... Je voulais qu´il me laisse faire les choses à ma façon, pour que je me libère de cette distraction...

Serra : Oh, oui ! Je comprends trop bien ce que vous voulez dire, Matthew ! Mais Lord Hector n´est pas réceptif à nos besoins ! Nous devrions aller nous plaindre ensemble ! (elle part)

Matthew : Elle est vraiment trop bête. Elle n´a rien compris !

Serra : Dépêchez-vous, Matthew ! Vous n´obtiendrez jamais rien si vous n´y mettez pas plus d´enthousiasme !

Matthew : Physiquement, elle n´est pas vilaine... Ah, si seulement elle pouvait se taire !

Serra : Matthew !!!

Matthew : Oui, ça va. J´arrive. A l´aide...

27 décembre 2004

Serra - Lucius Rang C (musique caractéristique de

Serra - Lucius

 

Rang C

 

(musique caractéristique de Serra)

Serra : Donc, vous êtes Lucius, c´est exact ?

Lucius: Oui, sœur Serra.

Serra : Mm... C´est la première fois que je vous adresse la parole. Vous savez pourquoi ?

Lucius: Pourquoi ? Je l´ignore.

Serra : Par principe, je ne me lie jamais d´amitié avec des FILLES aussi adorables que moi. Je ne supporte pas la concurrence ! Alors, je vous prierais de garder vos distances ! Avez-vous bien compris le message ?

Lucius: Oui...

Serra : Oh, j´allais oublier ! Tout en gardant vos distances, moi, votre supérieur, j´exige que vous me protégiez sur le champ de bataille, compris ? Nous servons Sainte Elimine. Notre but est donc le même ! Certes, vous êtes plus âgée, mais notre code de conduite est intangible !

Lucius: Euh, oui. Bien entendu. Mais...

Serra : Qu´y a-t-il ? Vous désirez protester ?

Lucius: Non, pas du tout ! C´est juste que... Je suis...

Serra : Si vous saviez comme vous êtes agaçante ! Si vous avez quelque chose à me dire, eh bien, parlez !

Lucius: En fait, je ne suis pas une prêtresse, mais un moine. Donc...

Serra : Un moine !?

Lucius: Oui...

Serra : Mais... Pour devenir moine, il faut être... Euh... Un homme, non ?

Lucius: Oui, en effet.

 

Rang B

 

Serra (toute seule) : Aaaah... Etait-ce un rêve ? Je ne peux pas croire qu´un aussi bel homme puisse être réel... Quelle chance j´ai eu de le rencontrer ! Je crois que je vais faire un malaise !

Lucius (il arrive) : Je vous demande pardon, est-ce que je vous dérange ?

Serra : Oh !

Lucius: Vous aurais-je incommodée ?

Serra : Non ! Pas du tout...

Lucius: Vraiment ? Tant mieux. Comme vous ne disiez plus rien, j´étais inquiet.

Serra : ... Quels charmes envoûtants ! Et ses yeux, comme ils sont beaux !

Lucius: Sœur Serra ?

Serra : Serra... Serra... Il a dit mon nom ! Elimine, aidez-moi ! Même le son de sa voix... M´hypnotise !

Lucius: Mm...

Serra : Que dois-je faire ? Oh ! Je sais ! Je vais prier ! Sainte Elimine, louées soient vos grâces...

Lucius: Mmm...

 

Rang A

 

Serra : Lucius ?

Lucius: Oui, qu´y a-t-il, mon enfant ?

Serra : De quelle contrée êtes-vous ?

Lucius: Je suis né à Etruria.

Serra : Je le savais ! Cette belle chevelure blonde ! De quelle autre région auriez-vous pu venir ?

Lucius: Les Etrurians n´ont pas forcément les cheveux blonds, vous savez...

Serra : Ce n´était qu´une supposition. Elle n´était pas sérieuse. Et quel est le rang social de votre famille à la cour ? Barons ? Vicomtes ? Ou Comtes, peut-être ? Oh, s´ils étaient Ducs, j´en mourrais !

Lucius: Serra... Je ne suis qu´un simple étudiant.

Serra : Comment ? Je ne vous crois pas !

Lucius: Mon père était soldat. Il est mort quand j´avais trois ans.

Serra : Oh... Mais... Qui vous a élevé ?

Lucius: Peu de temps après, la maladie emporta maman. On m´a donc placé dans un orphelinat, où j´ai vécu plusieurs années.

Serra : Vous avez grandi dans un orphelinat ?

Lucius: Je suis désolé. Je ne suis pas celui que vous croyiez...

Serra : … … … Sniff...

Lucius: Sœur Serra ? Vous pleurez ?

Serra : Vous ne comprenez pas... Je... Je... J´ai grandi dans un couvent.

Lucius: Oh...

Serra : Comme vous, j´ai grandi dans un triste endroit. J´ai enduré les mêmes épreuves que vous.

Lucius: Vous êtes si sensible.

Serra : … … …

Lucius: Serra ? Je suis convaincu que notre rencontre n´était pas fortuite. C´est Sainte Elimine qui l´a voulue. Je lui sais gré de vous avoir emmenée jusqu´à moi.

Serra : Oh, Lucius, moi aussi, je lui sais gré.

27 décembre 2004

Hector - Eliwood Rang C Hector : Ah, Eliwood !

Hector - Eliwood

 

Rang C

 

Hector : Ah, Eliwood ! Quel bonheur de vous voir vivant !

Eliwood : Hum... Cela vous surprend ?

Hector : Non, bien sûr que non. Je savais que vous vous en sortiriez.

Eliwood : Hector, attendez. Que vouliez-vous ?

Hector : Rien. Vous êtes en vie et plus aguerri que jamais. Je ne peux espérer plus. Je voulais juste m´assurer que vous faisiez face à la situation sans mon aide.

Eliwood : Moi aussi, je m´inquiète pour vous.

Hector : Bah, ne vous en faites pas pour moi. Je vais très bien. Je suis un grand gaillard, que rien ne peut intimider. Mais vous, vous êtes un être si sensible, Eliwood. Et vous n´êtes pas accoutumé aux longs voyages. Si vous continuez à vous surmener de la sorte, vous courez à votre perte.

Eliwood : Nous sommes tous faibles comparés à vous, Hector. Heureusement que la victoire ne dépend pas seulement de la force physique, n´est-ce pas ? Nous suivons un entraînement des plus drastique depuis que nous avons douze ans. Voilà mes résultats sur 30 duel : 14 victoires, 12 défaites, et 4 matchs nuls.

Hector : Quoi ? Vous vous trompez ! Il y a 31 duels, 13 contre 13 et 5 matchs nul !

Eliwood : Non, vous faites erreur, c´est moi qui aie raison.

Hector : Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?

Eliwood : Qui ronflait si fort en classe que le plafond menaçait de s´écrouer ?

Hector : Ah, vous avez de la répartie. Un point pour vous.

Eliwood : Quoi qu´il en soit, cela me touche que vous vous souciiez de moi. Allons nous battre à présent !

Hector : Hé ! Attendez ! Diantre !

 

Rang B 

 

Eliwood : Quelque chose ne va pas, Hector ? Viendriez-vous de bâiller ? Ce ne sont pas des manières à adopter au combat.

Hector : Ah, c´est juste que de drôles de rêves perturbent mon sommeil...

Eliwood : Des rêves ? Quel genre de rêves ?

Hector : Ne riez pas, ou je vous tue.

Eliwood : Je vous promets que je ne me moquerai pas.

Hector : Il y avait un homme, un géant à la barbe longue, qui portait une fille sur ses épaules. La fille l´appelait "père" et elle semblait respirer le bonheur. Puis son père lui répondait : "Qu'y a-t-il, ma chère enfant ?".Voilà, c´est tout. Mais c´était comme si... On aurait dit un vieux souvenir. Cet homme ressemblait tellement à mon père. Mais qui était la petite fille ? Elle était si mignonne.

Eliwood : De quelle couleur étaient ses cheveux ?

Hector : Euh... bleus.

Eliwood : Et les cheveux de l´homme ? Sa moustache ?

Hector : Ils étaient également bleus.

Eliwood : C´est alors une vision de votre propre avenir ! Une moustache broussailleuse ? Ah ah ah !

Hector : J'en étais sûr! Vous vous moquez ! Mais, si c´est mon avenir, je ne l´apprécie guère.

Eliwood : Ah bon, pourquoi ?

Hector : Cette enfant qui, soi-disant, serait ma propre fille... je la vois qui me quitte aux bras d´un garçon aux cheveux roux. Un garçon aux cheveux roux ! Oui, roux, je suis formel !

Eliwood : N'en tirez pas des conclusions trop hâtives ! Des garçons aux cheveux roux, ça court les rues...

Hector : Silence ! Ce garçon venait de Pherae. Vous avez beau être mon ami, je ne vous abandonnerai pas ma fille ! (il part)

Eliwood (seul) : Hector ! Espérons que votre rêve ne se réalisera pas. Pour mon salut.

 

Rang A 

 

Eliwood : Hector, vous vous souvenez de cette époque ?

Hector : Quelle époque ?

Eliwood : Vous savez, ce qui s´est passer il y a quoi... Dix ans ? Lorsque les Lords de Lycia ont prêté serment à Ositia ? "Si un pays de Lycia est agressé, nous viendrons tous à son secours..." Vous vous rappelez ? Tandis que nos parents prêtaient serment, les enfants attendaient dans cette pièce.

Hector : Oui je me souviens. Nous devions nous comporter comme des enfants de la noblesse. Je devais rester sagement assis sur cette chaise et je faisais la conversation à quiquonque était assis à côté de moi. Vous saviez qu'Erik de Lahus était assis à ma droite ? Celui la avait l´art de parler pour ne rien dire !

Eliwood : En effet. C'est là que nous nous sommes tous rencontrés pour la première fois. Erik ignorait qui vous étiez. Et il cherchait à s'attirer les faveurs des nobles de Lycia.

Hector : Comme il m'agaçait quant-il scandait "Joignons nos forces pour le bien de tout Lycia" ! Il savait en faire de beaux discours ! Mais dès qu´il s'agissait de passer aux actes et d´affronter le danger, c´était lui le premier à se défiler.

Eliwood : Ah, ne soyer pas aussi sévère. Rappelez vous lorsqu'il a insisté pour que nous prêtions serment à la façon des frères de sang... Personne ne savait comment procéder.

Hector : Bah, tout le monde avait entendu parler de ces histoires, nous savions tous qu'il s'agissait d'une coutume guerrière. Chacun devait se couper la main puis serrer la main de ses frères… Quel homme refuserait de le faire ? Seulement un en a eut le courage.

Eliwood : Vous savez, je suis fier de vous avoir jadis serré la main. Nous sommes des amis animés du même rêve, de la même ambition. Quand l'un d'entre nous est en danger, l'autre risque sa vie pour le protéger… C'est pour cela que vous êtes venu n'est-ce pas ? Parce que vous n'avez pas oublié.

Hector : Je suis et je resterai toujours un homme de parole. Je compte tenir la promesse que je vous aie faite autrefois.

Eliwood : Moi aussi, je tiendrai ma promesse.

Hector : Alors longue vie à nous ! Nous nous entraiderons même quand nous serons vieux.

Eliwood : Marché conclu. Longue vie à nous, Hector.

Hector : Je vais tout faire pour, mais ne vous avisez pas de mourir avant moi. Je ne vous le pardonnerai jamais.

27 décembre 2004

Hector - Lyn Rang C Lyn : Hector, vous avez une

Hector - Lyn

 

Rang C

 

Lyn : Hector, vous avez une minute ?

Hector : Qu'y a-t-il ?

Lyn : C'est au sujet de ce qu'Eliwood m'a dit… Vous vous entraînez souvent avec lui, non ?

Hector : En effet. Et alors ?

Lyn : Je me demandais si vous seriez prêt à vous entraîner avec moi…

Hector : Avec vous ? Je suis tout à fait contre. Je ne voudrais pas laisser de cicatrice sur un être faible.

Lyn : Etre femme ne veut pas dire être faible !

Hector : Bah, ça n'a rien à voir avec le fait d'être un homme ou une femme. Mon armure est très lourde, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Une bretteuse de votre gabarit n'a strictement aucune chance.

Lyn : Je vois. Pour vous, je ne suis pas assez forte.

Hector : Je n'ai jamais dit ça ! Oswin m'a appris jadis une bonne chose : la cavalerie lourde et les bretteurs, c'est comme l'eau et… Pourquoi ce regard furibond ?

Lyn : Hector ! Je vous mets au défi ! Vous verrez… Vous allez regretter ce que vous venez de dire !

Hector : Oh là là…

 

Rang B

 

Hector : Lyn.

Lyn : ... ...

Hector : Lyn !

Lyn : Plaît-il ?

Hector : Je... Je... Euh... Je croyais que je vous manquerais de respect si je n´employais pas toute ma force...

Lyn : … …

Hector : Mais je dois admettre que j´ai été fort surpris. Votre jeu d´épée est... Vous êtes très forte.

Lyn : Merci, Hector. Ce combat a mis en lumière mes points faibles et mes limites.

Hector : Vous m´écoutez ?

Lyn : Je suis occupée. Je suis en train d´apprendre de nouvelles stratégies d´attaque.

Hector : Oui, je me rends compte que votre style a changé. A quoi sert cette technique ?

Lyn : On dit qu´elle est infaillible face aux lanceurs de haches protégés d´une armure lourde.

Hector : C´est donc après moi que vous en avez ? Lyn, pourquoi ? Ne sommes nous pas amis ?

Lyn : Bien sur que si. Mais, c´est de moi qu´il s´agit, et de mes limites. Je ne voudrais pas vous accabler, vous ou Eliwood. Je dois m´améliorer. Je veux devenir plus forte.

Hector : Lyn...

 

Rang A

 

Hector : Lyn.

Lyn : Hector...

Hector : Dites moi, Lyn... Vous souvenez vous de notre première rencontre ?

Lyn : Oui. Très bien même. C´était le jour où le marquis de Lahus avait pris le contrôle du château de Caelin. Mon grand-père était retenu prisonnier. Eliwood et vous, vous êtes venus à mon secours. Puis ensemble nous avons affronté les soldats de Lahus.

Hector : Lyn. Pourquoi sommes-nous toujours ensembles ?

Lyn : Eh bien...

Hector : Parce que nous sommes amis, n´est-ce pas ? Si vous étiez plus forte que moi... Deviendrais-je alors inutile à vos yeux ?

Lyn : Non, bien sûr que non.

Hector : Certes combattre est l´activité phare de ce voyage. Mais si il fallait juste se battre, quel besoin aurions-nous de Merlinus ?

Lyn : Eh bien, je suppose que...

Hector : Vous êtes forte. C´est une évidence. L´autre évidence, c´est que je suis plus fort que vous.

Lyn : Ah !

Hector : Quoi ?

Lyn : Vous allez trop loin... Me dire ce genre de choses avec une expression aussi sérieuse.

Hector : Mon expression vous gêne ? Je ne peux pas changer de tête...

Lyn : Oui, je sais. Merci. J´ignorais que vous vous souciez de ce que je pouvais ressentir. Ou bien est-ce que Hector cache un cœur tendre sous ses airs de brute ? Vous m´avez aujourd´hui redonné du courage.

Hector : Je ne suis pas comme ça avec tout le monde, vous savez...

Lyn : Comment ?

Hector : Ah ! L´ennemi ! Allons-y, Lyn ! Ne traînons pas !

Lyn : Comment !? Attendez !

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