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Fire Emblem
27 décembre 2004

Hector - Eliwood Rang C Hector : Ah, Eliwood !

Hector - Eliwood

 

Rang C

 

Hector : Ah, Eliwood ! Quel bonheur de vous voir vivant !

Eliwood : Hum... Cela vous surprend ?

Hector : Non, bien sûr que non. Je savais que vous vous en sortiriez.

Eliwood : Hector, attendez. Que vouliez-vous ?

Hector : Rien. Vous êtes en vie et plus aguerri que jamais. Je ne peux espérer plus. Je voulais juste m´assurer que vous faisiez face à la situation sans mon aide.

Eliwood : Moi aussi, je m´inquiète pour vous.

Hector : Bah, ne vous en faites pas pour moi. Je vais très bien. Je suis un grand gaillard, que rien ne peut intimider. Mais vous, vous êtes un être si sensible, Eliwood. Et vous n´êtes pas accoutumé aux longs voyages. Si vous continuez à vous surmener de la sorte, vous courez à votre perte.

Eliwood : Nous sommes tous faibles comparés à vous, Hector. Heureusement que la victoire ne dépend pas seulement de la force physique, n´est-ce pas ? Nous suivons un entraînement des plus drastique depuis que nous avons douze ans. Voilà mes résultats sur 30 duel : 14 victoires, 12 défaites, et 4 matchs nuls.

Hector : Quoi ? Vous vous trompez ! Il y a 31 duels, 13 contre 13 et 5 matchs nul !

Eliwood : Non, vous faites erreur, c´est moi qui aie raison.

Hector : Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?

Eliwood : Qui ronflait si fort en classe que le plafond menaçait de s´écrouer ?

Hector : Ah, vous avez de la répartie. Un point pour vous.

Eliwood : Quoi qu´il en soit, cela me touche que vous vous souciiez de moi. Allons nous battre à présent !

Hector : Hé ! Attendez ! Diantre !

 

Rang B 

 

Eliwood : Quelque chose ne va pas, Hector ? Viendriez-vous de bâiller ? Ce ne sont pas des manières à adopter au combat.

Hector : Ah, c´est juste que de drôles de rêves perturbent mon sommeil...

Eliwood : Des rêves ? Quel genre de rêves ?

Hector : Ne riez pas, ou je vous tue.

Eliwood : Je vous promets que je ne me moquerai pas.

Hector : Il y avait un homme, un géant à la barbe longue, qui portait une fille sur ses épaules. La fille l´appelait "père" et elle semblait respirer le bonheur. Puis son père lui répondait : "Qu'y a-t-il, ma chère enfant ?".Voilà, c´est tout. Mais c´était comme si... On aurait dit un vieux souvenir. Cet homme ressemblait tellement à mon père. Mais qui était la petite fille ? Elle était si mignonne.

Eliwood : De quelle couleur étaient ses cheveux ?

Hector : Euh... bleus.

Eliwood : Et les cheveux de l´homme ? Sa moustache ?

Hector : Ils étaient également bleus.

Eliwood : C´est alors une vision de votre propre avenir ! Une moustache broussailleuse ? Ah ah ah !

Hector : J'en étais sûr! Vous vous moquez ! Mais, si c´est mon avenir, je ne l´apprécie guère.

Eliwood : Ah bon, pourquoi ?

Hector : Cette enfant qui, soi-disant, serait ma propre fille... je la vois qui me quitte aux bras d´un garçon aux cheveux roux. Un garçon aux cheveux roux ! Oui, roux, je suis formel !

Eliwood : N'en tirez pas des conclusions trop hâtives ! Des garçons aux cheveux roux, ça court les rues...

Hector : Silence ! Ce garçon venait de Pherae. Vous avez beau être mon ami, je ne vous abandonnerai pas ma fille ! (il part)

Eliwood (seul) : Hector ! Espérons que votre rêve ne se réalisera pas. Pour mon salut.

 

Rang A 

 

Eliwood : Hector, vous vous souvenez de cette époque ?

Hector : Quelle époque ?

Eliwood : Vous savez, ce qui s´est passer il y a quoi... Dix ans ? Lorsque les Lords de Lycia ont prêté serment à Ositia ? "Si un pays de Lycia est agressé, nous viendrons tous à son secours..." Vous vous rappelez ? Tandis que nos parents prêtaient serment, les enfants attendaient dans cette pièce.

Hector : Oui je me souviens. Nous devions nous comporter comme des enfants de la noblesse. Je devais rester sagement assis sur cette chaise et je faisais la conversation à quiquonque était assis à côté de moi. Vous saviez qu'Erik de Lahus était assis à ma droite ? Celui la avait l´art de parler pour ne rien dire !

Eliwood : En effet. C'est là que nous nous sommes tous rencontrés pour la première fois. Erik ignorait qui vous étiez. Et il cherchait à s'attirer les faveurs des nobles de Lycia.

Hector : Comme il m'agaçait quant-il scandait "Joignons nos forces pour le bien de tout Lycia" ! Il savait en faire de beaux discours ! Mais dès qu´il s'agissait de passer aux actes et d´affronter le danger, c´était lui le premier à se défiler.

Eliwood : Ah, ne soyer pas aussi sévère. Rappelez vous lorsqu'il a insisté pour que nous prêtions serment à la façon des frères de sang... Personne ne savait comment procéder.

Hector : Bah, tout le monde avait entendu parler de ces histoires, nous savions tous qu'il s'agissait d'une coutume guerrière. Chacun devait se couper la main puis serrer la main de ses frères… Quel homme refuserait de le faire ? Seulement un en a eut le courage.

Eliwood : Vous savez, je suis fier de vous avoir jadis serré la main. Nous sommes des amis animés du même rêve, de la même ambition. Quand l'un d'entre nous est en danger, l'autre risque sa vie pour le protéger… C'est pour cela que vous êtes venu n'est-ce pas ? Parce que vous n'avez pas oublié.

Hector : Je suis et je resterai toujours un homme de parole. Je compte tenir la promesse que je vous aie faite autrefois.

Eliwood : Moi aussi, je tiendrai ma promesse.

Hector : Alors longue vie à nous ! Nous nous entraiderons même quand nous serons vieux.

Eliwood : Marché conclu. Longue vie à nous, Hector.

Hector : Je vais tout faire pour, mais ne vous avisez pas de mourir avant moi. Je ne vous le pardonnerai jamais.

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